Actualités du marché et graphiques du 22 octobre 2019
Bonjour les traders ! Vous trouverez ci-dessous les dernières mises à jour des graphiques forex pour les séances de mardi. Tirez les leçons des analyses et appliquez les positions recommandées lors de votre prochaine négociation. Bonne journée et bonne chance !
EUR/NOK
La paire devrait baisser après avoir atteint un sommet inégalé la semaine dernière. La Norvège perd de son influence en Europe après l’élection d’Ursula Von der Leyen. Elle a été nommée première femme présidente de la Commission européenne. Quelques semaines avant de prêter serment, Von der Leyen a visité les pays représentant le Visegrad. Ce fut sa tentative de réunir les États membres de l’UE dans le contexte du retrait imminent du Royaume-Uni du bloc. Le retrait du Royaume-Uni devrait ramener le pays à l’AELE (Accord de libre-échange européen). L’AELE a conclu un accord commercial bilatéral avec l’Union européenne, qui permet à ses membres d’avoir accès au marché unique. L’UE a réaffirmé que seuls les États membres de l’UE ont le privilège de bénéficier du marché unique. Ainsi, l’Union européenne envisage d’imposer des règles plus strictes aux pays européens non-membres de l’UE. Ces règles devraient toucher la Norvège, la Suisse, l’Islande et le Liechtenstein.
EUR/HUF
La paire va continuer à baisser après avoir rompu, à la baisse, une ligne de support de canal à tendance haussière. Le retrait américain en Syrie a provoqué une instabilité géopolitique au Moyen-Orient et en Europe. Cela a non seulement provoqué des tensions entre les États-Unis et la Turquie, mais également entre l’Union européenne et la Hongrie. La Hongrie a menacé d’être prête à utiliser la force pour protéger ses frontières contre les migrants. Cela faisait suite à l’avancement de l’armée turque dans le nord de la Syrie qui avait forcé les Syriens à fuir la zone de guerre et à pénétrer les frontières de l’UE en tant que migrants. Cette position de la Hongrie a contraint l’Union européenne à se venger. Johann Wadephul, chef adjoint de la faction du parti au pouvoir en Allemagne, l’Union chrétienne démocrate (CDU), a déclaré que la Hongrie devrait décider si elle souhaite rester ou non dans l’UE. La CDU était le parti derrière le leadership de facto d’Angela Merkel dans l’Union européenne.
EUR/RUB
La paire ne réussira pas à rompre une ligne de résistance principale, et elle baissera vers son plus bas niveau en 20 mois. L’Union européenne est divisée sur la volonté du bloc d’assouplir ses relations avec la Russie. L’Allemagne et la France, les deux dirigeants de facto de l’UE, vont s’entretenir avec le président Vladimir Poutine et le président Volodymyr Zelensky. Ensemble, ils discuteront de l’apaisement des tensions en Ukraine après l’annexion de la Crimée par la Russie en 2014. Toutefois, les États membres de l’UE craignent que l’alliance germano-française ne fasse trop de compromis. Ce sera une réunion clé pour l’Union européenne, l’Ukraine étant à la fois candidate à l’adhésion à l’UE et à l’OTAN. En dehors de cela, le président français Emmanuel Macron a essayé de clarifier les relations du bloc avec la Russie. Cette action est considérée comme similaire à la stratégie de Richard Nixon d’ouvrir la Chine au reste du monde. La Russie, en revanche, construit son propre bloc commercial, l’Union économique eurasienne (EEU).
EUR/PLN
La paire devrait rompre une ligne de support majeure, et baisser davantage vers une autre ligne de support majeure. L’Union européenne a lancé une deuxième procédure d’infraction contre la Pologne. Le bloc a accusé le pays de sous-estimer son indépendance judiciaire. La Pologne a récemment adopté une loi qui contraindra certains de ses juges à prendre une retraite forcée. Cette décision est perçue par l’UE comme un effort du parti de droite Droit et justice (PiS) visant à élire un responsable fidèle au parti. Cette décision a été prise par l’Union européenne quelques jours avant les élections législatives en Pologne. Cependant, le résultat des élections a montré une victoire écrasante pour le parti PiS. Les analystes politiques ont averti que le résultat des élections avait des conséquences désastreuses entre la Pologne et les États membres de l’UE. Outre la Pologne, d’autres pays du V4 – la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie – se sont soulevés contre la direction germano-francophone de l’Union européenne.
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